lundi 28 janvier 2008

Suite du recueil, 297 à 302

297


Hommage


Tu es belle
Comme un ange,
Tu es belle
Comme les roses
A peine écloses
Dans la rosée du matin,
Je me sens
Proche de toi
Comme le vent
Dans la forêt,
Comme la première neige
Sur les monts
A l'aurore,
Et quand je vois
L'oiseau
Au plumage bleu métal
Et à l'œil vif,
Je pense
A ta beauté
A toi
Cristina.


Bugeat (Corrèze), le 7 septembre 2004




298


Les collines du Paradis


Tes deux tendres collines
Offrent à mon regard
Sous l'étoffe tendue
Chacune sa pointe dressée
Par la fraîcheur du soir.
Et moi je les ai vues.
Tes deux coupoles
De la plus belle
Des cathédrales
Au pied de laquelle,
Respectueux fidèle,
Je m'agenouillerai.
Tes deux sources
De lait et de tendresse
Où, redevenu enfant,
Ivre de la chaleur
De ton corps
Et de la douceur
De ta peau,
Je m'abreuverai.
Tes deux tendres collines
Avec chacune sa chapelle
Dressée comme un phare
Sur une île dans la mer
Ont marqué
De leur empreinte indélébile
Mon cœur
Et mon âme énamourés.


Bugeat (Corrèze), le 7 septembre 2004




299


Merveilleuses petites pointes


Hier,
Ton décolleté
Etait bien attirant,
Il était amplement ouvert
Et en dessous
Tu ne portais rien.
Bénis sois le soleil
Dont l'ardeur des rayons
Fait se déshabiller
Les femmes !
Je devinais
Tes merveilleuses petites pointes
Que le froid ou la caresse durcit
Et qui
Depuis déjà quelque temps
Ont pénétré
Profondément
Dans mon cœur.


Bugeat (Corrèze), le 8 septembre 2004




300


Fantasme


Une belle fille
Juste habillée
D'un maillot de bains
Deux pièces
En crème chantilly
Déshabillée
Avec la langue
Par son amant.
Mmmh !
C'est bon
La Chantilly !


Limoges-Paris, le 9 septembre 2004




301


Mauvaise idée


Qu'on dorme ensemble
Nus tous les deux
C'est peut-être
Une mauvaise idée,
Car pris par la fatigue
Et rattrapés par de mauvaises
Et anciennes habitudes,
On pourrait faire
Machinalement
Ce qu'on n'avait pas
L'intention de faire.


Limoges-Paris, le 9 septembre 2004




302


Les femmes sont chères


C'est vrai
Que j'avais besoin
D'un portable
Et aussi
D'un appareil photo,
Mais si j'ai pris
Un portable,
C'est d'abord
Pour te parler
Quand je suis loin
De chez moi.
Et si j'ai pris
L'appareil photo,
C'est avant tout
Pour te voir
Quand je suis loin
De chez toi
Car tu l'as deviné,
Tu es chère à mon coeur.


Limoges-Paris, le 9 septembre 2004



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